samedi 9 février 2008

BANGALORE

Reputee pour son climat tempere et surnommee la cite-jardin, Bangalore est devenue la "Silicone Valley de l'Inde" symbole du developpement technologique du pays. Mais la realite est plus contrastee. Le matin en sortant de notre hotel en plein centre, nous sommes surpris de voir les eaux usees deborder des egouts et recouvrir ce qui devrait etre un trottoir et n'est plus qu'un cloaque. Nous trouvons les explications dans le journal du matin qui titre en premiere page que les egouts de Bangalore sont satures et debordent dans plusieurs rues. Le reseau d'eau potable est contamine et 2000 cas de gastro-enterite sont recenses et quelques cas de cholera.

Dans le courrier des lecteurs une personne se plaint de ne plus pouvoir boire l'eau du robinet depuis 2 ans, eau potable a laquelle elle a droit dit-elle, car elle paie ses impots.

La saturation du traffic et la pollution sont d'autres motifs de plainte des habitants. Le groupe TATA annonce la sortie en 2008 d'une voiture revolutionnaire par son cout inferieur a 2000 euros. Un journaliste s'inquiete de l'incapacite du pays a absorber le traffic dont la croissance ne fait que commencer.


"Disaster in waiting", autre gros titre du jour, concernant les 250 stations d'essence de Bangalore dont aucune ne repond aux criteres de securite minimum. De nouvelles consignes viennent d'etre donnees suite a une catastrophe survenue recemmemt au Kerala. Mais pour l'heure aucune station n'est correctement equipee et beaucoup sont construites pres d'immeubles d'habitation et de bureaux.

Mais si les solutions sont loin d'etre trouvees dans ce pays ou la classe politique est largement corrompue, ces problemes sont largement abordes dans la presse.

A part quelques villes au patrimoine traditionnel ou colonial remarquable, nous evitons les grandes villes indiennes qui nous sont insupportables : traffic sature, pollution incroyable, publicite envahissante, niveau sonore inimaginable etc...
Ce matin, avant de prendre l'avion pour Bellary pres de Hampi, nous nous sommes offert une compensation : un petit dejeuner a l'Oberoi hotel, un des plus bels hotels de la ville.






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